mardi 26 février 2008

pélérinage


Les vacances sont finies, celles de février, peut-être mes préférées, pleines de discrètes promesses. La lumière s'y fait jour, délicieuse, redonnant à chaque heure une chance de s'allonger. Nous savons que le lendemain en sera plus riche encore, et que la réserve est immense, qui se révélera progressivement, coquettement, jusqu'au mois de juin... Nous avons le temps !
Quand le soleil se montre, il est éblouissant, réchauffant, aimant. Lorsqu'il reste caché, nous savons qu'il ne tardera pas à revenir nous prendre à ses rayons.
Ce mois de février, dont on n'attend pas grand chose a priori, est peut-être le plus généreux en bonnes surprises, comme l'humble apôtre qu'on oublie de citer.
Parmi celles, nombreuses, de ces vacances, ce pélerinage dans un lieu fréquenté assidûment autrefois, au temps d'une certaine insouciance fraternelle, d'une confiance irréelle. Quai Anatole France, au fond d'une arrière-cour, à l'abri des somptuosités d'un grand immeuble aristocratique, rien n'a changé. Même le vélo qui traîne semble être celui d'autrefois, fièrement chevauché par celui qui eut tort de l'oublier !

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