mardi 3 août 2010

Vacances immobiles 3

Aujourd'hui, grand vent sur le pont, la voile se gonfle comme une robe sur une bouche de métro, découvrant l'indécence d'une herbe roussie et rare, comme piétinée, pourrissant au soleil, dégageant couleurs chaudes et odeur légèrement écoeurante.
Pour un peu, la toile claquerait comme une voile, entraînant son esquif.
Mais non, les pieds sont bien rivés au sol.
L'envol n'est pas pour aujourd'hui...

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